Yo les Free-Drivers !!Comme le veut la coutume, et avant d’attaquer la nouvelle saison 2014, nous dressons un portrait du Champion en titre, j’ai nommé EL GATO NEGRO !!
– Peux-tu te présenter en quelques lignes (Age – poids – Pourquoi El Gato Negro ?…) et comment et quand as-tu démarré le karting ?
Bonjour à tous. Alors moi c’est Philippe, un parisien de 34 ans, 67 kg en moyenne et 1m76. J’ai gagné mon pseudo dans la douleur, et je précise qu’avant cet événement, je n’étais pas superstitieux…
Vacances orgiaques façon spring break au sud de l’Espagne avec 5 marioles âgés de 21 à 23 ans… Je ne vous fais pas de dessins.
Un soir tard devant un « paf » (bar-disco local), en pleine discussion métaphysique sur le physique d’une gente dame, mon regard est attiré par un un chat noir immobile dans une vitrine de mercerie de l’autre côté de la rue. Intrigué (oui je suis intrigué par pas grand chose) je veux juste vérifier si ce chat était un vrai ou juste du plastique ! Mais la soirée avait été fortement arrosée et la traversée s’est rapidement arrêtée sur le trottoir d’en face ou je me suis étalé après m’être fait une entorse à la cheville avec arrachement des ligaments… Mes potes pliés en 2, moi aussi mais pas pour les mêmes raisons et eux de me demander : « mais qu’est-ce que tu foutais ? »… « pff je voulais regarder le chat noir dans la vitrine »… MDR ils regardent le chat, constatent qu’il est vivant, notre hispanophone balance « Aïe es el gato negro » et les autres s’exclament tous en cœur « C’est Philippe maintenant el gato negro »…
Pseudo que j’ai pris pour les courses de kart en guise de grigri pour conjurer le sort et les ennuis méca, et bah ça marche plutôt pas mal.
Knock on wood 🙂
J’ai démarré le karting sous la forme que l’on connaît en octobre 2004. Au préalable, j’avais participé à quelques manifestations de comités d’entreprises sur des kartings de location mais rien de plus, j’étais plus branché quad étant plus jeune… C’était une course sprint en FFSA et là c’est la révélation. C’est du 2 temps que je veux faire, incomparable, mais la bête est autrement plus difficile à maîtriser vu que mon tout 1er virage s’est fini dans le bac…
Je me renseigne alors sur les possibilités de faire ce type de courses clés en main en 2 temps sur la région parisienne et c’est là que j’entends parler des FD. Le truc c’est qu’il y a un examen à passer en indoor avant de tâter les machines ! Je décide donc de m’entraîner avec mon ami Marc Lebailly alias Rainman, que je salue au passage, au PKI, où nous disputons bon nombre de courses en 2005, surtout les « Smileys » du lundi soir puis remportons une édition de 12 heures. En même temps, je m’essaie à une ou deux courses en Rotax, histoire de ne pas trop débarquer la bouche en cœur le jour J.
– Comment s’est passée cette saison ?
2013 était une saison palpitante, dans une bonne ambiance avec beaucoup de beaux challenges, parfois des conditions très difficiles comme à Angerville sur une piste gelée par un froid polaire et toujours en présence de compétiteurs plus que sérieux. La bataille avec Tof s’est jouée dans les tous derniers tours de piste, et ce qui nous a départagé est un écart de best lap de 14 millièmes. Autant dire que c’était plus que serré avec une pression constante tout au long de l’année. Sans doute la plus riche en émotions et la plus aboutie depuis mes débuts.
– Quel est ton circuit préféré ?
Il y en a beaucoup que j’aime, peu que je n’aime pas, mais je crois bien que j’aurais du mal à me passer de la piste du SEK à Soucy.
– Quelle course gardes-tu plus que les autres en mémoire durant cette saison ?
Sans hésitation, la course d’octobre à Arvillers, avec cette bataille à 4 pour 3 places sur le podium, un délestage de spoiler accidentel en début de finale, du contact, des sensations fortes et une bonne leçon sous entendue par mes concurrents : « apprends à doubler ». Promis les gars, j’essaierais d’appliquer pour 2014
– Un mot sur les Free Drivers ? Depuis combien de temps y es-tu ?
C’est donc fin 2005 que je montre patte blanche, euh pardon noire, chez Kart-In à Thais, avec comme coéquipiers de hasard, Bob en personne et Tortue Ninja. Examen en poche, je commence sur quelques courses de la saison 2006 et là c’est la grosse claque de niveau, il y a du travail à fournir, beaucoup de travail avant d’arriver à embêter Crevette, Cali, ECM, Cobra, Le Zèbre,Yaya (qui c’est celui-là ?! lol ;)) j’en passe… Mais jugé un peu trop fougueux et brutal par Cali, président de l’assos à l’époque, ce en quoi il n’avait pas tord, je dois essayer de faire quelque chose pour y remédier.
Et c’est grâce à une petite trêve entre décembre 2007 et mai 2008 qui m’a permis de faire un reset complet de mes mauvaises habitudes que j’ai foncièrement changé mon pilotage et j’ai commencé à faire quelques progrès. Les résultats sont venus à ma grande surprise et c’est uniquement grâce aux discussions autour des trajectoires, techniques diverses et variées, partages en tous genres dont les FD ne sont pas avares et qui font que c’est de loin la meilleure école de karting loisir qui soit. Pour moi, les FD et leur renommée ont également été un passport qui m’a permis de participer à 2 épreuves du championnat d’Euro Endurance, m’apportant ainsi la chance de goûter à la compétition et de me voir doubler par des pilotes comme Anthony Abasse, Wilfried Le Carpentier, Pierce, Cooper et notre ami Antoine Poulain, alias Horselito, quadruple vainqueur des 24 heures du Mans karting internationales, issu lui aussi de l’école FD.
– Que fais-tu en dehors du kart ?
Un peu touche à tout, en été du wakeboard et du wakeskate, du beach volley, en hiver du ski. Autrement quelques hobbies comme le cinéma et le poker, NLHE et PLOH pour les connaisseurs.
– Tes projets pour 2014 ?
Avant tout, m’occuper de mon petit garçon de 2 ans et s’il reste du temps, profiter de mon cadeau de Noël, une SmartBox « Défi Adrénaline », qui sera dépensée sur le macadam, sans aucun doute.